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Ce blog rassemble les personnes atteintes de la maladie de parkinson et leurs aidants : 07 80 00 05 00 parkinsorne@gmail.com

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LA RECHERCHE LYS THERAPEUTICS à Caen et Lyon contre la maladie de Parkinson

ENTRETIEN. Lutte contre la maladie de Parkinson : la recherche avance
Lys Thérapeutics, société de biotechnologie basée à Caen (Calvados) et à Lyon (Rhône-Alpes) a développé un traitement innovant pour les patients atteints de maladies neuro-vasculaire comme l’AVC (Accident vasculaire cérébral) ou neurodégénératives comme la sclérose en plaques ou la maladie de Parkinson. On fait le point avec Manuel Blanc, président de Lys thérapeutics pour savoir où en sont les recherches.

La recherche d’un pré-traitement pour la maladie de Parkinson avance (photo d’illustration).
DAVID ADÉMAS / OUEST-FRANCE
Ouest-France  Propos recueillis par Nathalie TRAVADON.
Publié le 10/04/2023 à 10h30
Lys therapeutics, société de biotechnologie basée à Caen (Calvados) et Lyon (Rhône-Alpes) a mis au point un pré-médicament permettant de restaurer et préserver la barrière hématoencéphalique (cerveau) et ainsi d’éviter la neurodégénérescence des neurones puis leur mort.
Un phénomène constaté notamment après un AVC (Accident vasculaire cérébral), une sclérose en plaques ou la maladie de Parkinson. C’est notamment pour cette dernière pathologie que l’acteur américain Michael J. Fox, (Retour vers le futur) qui en est lui-même atteint, a récemment versé 600 000 dollars à Lys therapeutics. Entretien avec 
Manuel Blanc, président de Lys therapeutics, 
Qu’avez-vous développé à Caen ?

Nous avons développé au laboratoire du professeur Denis Vivien (Inserm/université de Caen et CHU de Caen) un pré-médicament biologique : le Glunozumab. Cet anticorps monoclonal est fabriqué à partir de substances complexes présentes dans l’organisme qui ne peuvent être créées par un processus chimique de synthèse comme pour la plupart des médicaments. Nous avons pour cela une licence exclusive mondiale.

Sur quelles pathologies travaillez-vous avec le Glunozumab ?

Nous travaillons sur les conséquences de l’AVC, la sclérose en plaques et la maladie de Parkinson. Dans ces trois pathologies, on retrouve un maillon commun : la neuro-inflammation.


Effet très fort de protection du cerveau
Que montrent les essais pré-cliniques ?

Ils montrent que le Glunozumab restaure et protège la barrière hématoencéphalique (cerveau) et permet aux vaisseaux sanguins de ne pas laisser passer les molécules toxiques et inflammatoires. De quoi prévenir la dégénérescence puis la mort des neurones dans le cerveau. On a ainsi un effet très fort de protection du cerveau mais sans y pénétrer. Et ça, c’est un point majeur.

Pourquoi est-ce un point majeur ?

Beaucoup de médicaments potentiels pour traiter ces maladies sont au contact des neurones dans le cerveau. Le Glunozumab, lui, passe par les vaisseaux sanguins après une intraveineuse sans entrer dans le cerveau. Et c’est pourquoi, on constate une très forte efficacité lors des essais pré-cliniques par rapport à des médicaments déjà sur le marché ou d’autres médicaments en développement. À chaque fois, nos résultats sont supérieurs. Nous espérons débuter les essais cliniques sur des patients d’ici deux ans. Mais cela peut encore durer huit à douze ans avant une mise sur le marché.

 

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