Ce blog rassemble les personnes atteintes de la maladie de parkinson et leurs aidants : 07 80 00 05 00 parkinsorne@gmail.com
26 Juillet 2012
Cher Malik, tous tes Amis du GPO sont à ton écoute
Une personne que vous aimez a des problèmes de santé, vous pouvez vous sentir sans aide, accablé, confus et sans espoir, ou vous pouvez vous sentir blessé, en colère, frustré ou plein de ressentiment.
Vous pouvez aussi ressentir des sentiments de culpabilité, de honte et d’isolation ou des sentiments de tristesse, d’épuisement ou de peur.
Tous ses sentiments sont normaux.
Les choses à se rappeler
· Ce n’est ni de votre faute, ni de celle que vous aimez.
· Vous ne pouvez pas guérir cette personne, mais vous pouvez lui apporter du soutien, de la compréhension et de l’espoir.
Le meilleur moyen de savoir ce dont elle a besoin et de poser des questions directes.
Que puis-je faire pour aider ?
· Gardez à l’esprit que c'est une maladie réelle, comme le diabète ou l’asthme. C’est n’est pas un changement du caractère ou une faiblesse personnelle, comme ce n’est pas causé par quoi que ce soit que vous ayez fait vous ou un membre de votre famille.
· Ne pas demander à la personne de « sortir » de cela. Votre ami ou membre de la famille ne peut pas sortir de sa maladie, pas plus qu’elle ne pourrait se libérer du diabète, de l’asthme, du cancer ou de pression artérielle sans traitement.
Trouvez qu’elle est le bon traitement et comment l’obtenir.
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Donner une affection et un support sans condition. Comprenez les sentiments de la personne quand elle passe par un mauvais moment. Réassurez là et donner lui de l’espoir dans le future.
· N’essayer pas d’être un thérapeute ou de régler les problèmes de cette personne.
· Quand une personne fait preuve de pensées telles que « rien de bon ne peux m’arriver », « personne ne s’intéresse réellement à moi » ou « j’ai appris tous les secrets de l’univers », c’est probablement la maladie qui parle. Avec un traitement, votre ami ou membre de la famille peut réaliser que ce ne sont pas des sortes de pensées qui reflètent la réalité.
· Garder des attentes réalistes par rapport à cette personne. Elle peut récupérer, mais ça ne va pas arriver du jour au lendemain. Soyez patient et gardez une attitude positive et pleine d’espoir.
· Trouver vos propres limites et prenez soins de vous de sorte que vous soyez à même d’être là pour cette personne. Trouvez du soutien pour vous même, avec des amis compréhensifs ou des personnes de la famille, dans une thérapie ou dans un groupe de soutien
Que puis-je faire pour m’assurer que la personne que j’aime a les bons traitements ?
· Encouragez cette personne à chercher un traitement. Expliquer lui que le traitement n’altère pas la personnalité et peu grandement l’aider à diminuer ses symptômes.
· Aider là à se préparer pour les rendez-vous avec les médecins en faisant ensemble une liste de question. Proposez-lui de l’accompagner aux rendez-vous et d’en discuter après.
· Avec sa permission, parlez au médecin de cette personne au sujet de ses symptômes et de ce que vous pouvez faire pour aider.
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Aider cette personne à s’en tenir à une sorte de routine journalière, même si elle préférait rester au lit. Passer des moments tranquilles à la maison si, il ou elle, ne se sent pas de parler ou de sortir.
Rappelez à cette personne que vous êtes là pour la soutenir. Il peut être utile de dire des choses du genre :
« Je suis là pour toi »« Je m’intéresse/m’inquiète »« Je peux ne pas comprendre ta douleur mais je peux t’offrir mon soutien »« Tu es une personne valable, et tu comptes beaucoup pour moi »« Ne laisses pas tomber, tu peux dépasser ça ».
Chaque personne est différente, les symptômes de chaque personne sont différents et chaque personne à un besoin de différents types d’aide pour garder les symptômes sous contrôle. Apprenez les médicaments que prend cette personne et quels sont leurs effets secondaires à attendre. Il ou elle peut apprécier votre aide pour élaborer ensemble des stratégies pour faire face ou se relaxer.
Combien de temps cela va prendre avant que la personne se sente mieux ?
La récupération est différente selon les gens. Certaines personnes sont capables de se stabiliser rapidement après le début du traitement ; d’autres prennent plus de temps et ont besoin d’essayer plusieurs traitements, médicaments ou combinaisons de médicaments avant de se sentir mieux. Parler de la thérapie peut être utile pour gérer les symptômes pendant ce temps.
La maladie n’est pas la faute de la personne, et le manque de résultats du traitement (quand la personne s’y tient) n’est pas non plus sa faute. Si votre ami ou membre de la famille doit faire face à des doutes sur le traitement, cette personne a besoin plus que jamais de votre soutien et de votre patience.