Ce blog rassemble les personnes atteintes de la maladie de parkinson et leurs aidants : 07 80 00 05 00 parkinsorne@gmail.com
15 Janvier 2011
Bonjour à Tous,
Didier, en plein débat sur un plan Parkinson, je trouve un peu léger de ne pas se "mouiller" du fait que l'on se retrouve en face des labos.
Depuis 11 ans j'adhère à une Fédération de malades, depuis 3 ans je suis responsable d'un groupement, je suis désolé de constater ce qu'il se passe avec le regroupement de toutes les minis-associations qui sont nées à la suite de divisions.
Une fédération de malades devrait défendre un cas comme celui-ci, ce n'est pas en acceptant une décoration de Madame la Ministre de la Santé que l'on va critiquer une marque de médicament .
Le discours " nous savons très bien que ce produit est toxique , il sera retiré de la vente , une fois le stock épuisé..."
Sur internet tout est rose, tous les Parkinsoniens sont mobilisés , beaucoup de Présidents d'Associations se font plaisir ,mais pour défendre une victime ....
Didier, sous ma responsabilité je te réserve un article sur mon site .
Communiqué de presse
Association CADUS
Dans un contexte d’effets indésirables des médicaments, le Tribunal de grande instance de Nantes jugera le 1er février prochain le premier dossier portant sur les effets indésirables liés à certains traitements contre la maladie de Parkinson.
Monsieur J. est atteint de la maladie de Parkinson diagnostiquée en 2003. Il se voit prescrire un médicament commercialisé par le Laboratoire GLAXOSMITHKLINE. Il développe rapidement de graves troubles du comportement de type addiction/compulsion qu'il impute à son traitement..
La personnalité de Monsieur J. est radicalement modifiée. Il dépense tout l'argent qu'il possède et les économies du ménage dans des jeux sur Internet (PMU/casino) au point de conduire sa famille à la ruine économique. Il développe également des troubles d'hypersexualité. Ses troubles cessent avec la modification de son traitement.
Monsieur J, son épouse, et ses deux enfants, avaient saisi la Commission Régionale de Conciliation et d'Indemnisation en 2006 pour obtenir l'indemnisation de leur préjudice.
Une expertise collégiale avait été diligentée. Les experts avaient indiqué que le traitement antiparkinsonien était bien à l'origine des troubles déclarés. La CRCI avait donc conclu qu'une offre d'idemnisation devait être présentée par le Laboratoire et par le médecin neurologue. En l'absence d'offre indemnitaire, l'Office National d'Indemnisation des Accidents Médicaux avait alloué à Madame J ainsi qu'à chacun des deux enfants une somme de 10.000 €uros.
L'offre présentée à Monsieur J. ne prenait pas en considération l'ensemble des préjudices évoqués. Monsieur J. a donc assigné devant le Tribunal de Grande Instance de Nantes le Laboratoire GLAXOSMITHKLINE pour défectuosité du médicament commercialisé. Le médecin neurologue est également assigné pour manquement à son obligation d'information.
Monsieur J. sollicite une indemnisation de 450.000 €uros.