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10 Octobre 2013
5 JUIN 2013
Le programme de la journée est le suivant :
12H Accueil des participants ET Repas avec Menu du terroir : Bœuf bourguignon et gratin, Assiette de fromages - Tarte normande - cidre ou poiré
13h30 Visite guidée du jardin très accessible même en fauteuil
Goûter Brioche, cidre, poiré, jus de pommes, café ou thé au choix
Photographe Stéphane MARSON
Nous rejoignons la salle du pressoir à cidre qui témoigne de l’importance des reconstructions qui ont suivi la Guerre de Cent Ans (1337-1453) dans cette partie de la Normandie où domine alors l’usage du pan de bois. La charpente présente une belle ferme en arceau.
Le décor floral peint par Edwige Delahaye (nièce de F. Mitterand) recouvre l’un des murs.
Chacun se retrouve autour d’une table pour un repas typiquement normand
Mr et Mme RIBLIER - Mr et Mme ROPPERS
Deirdred Ian COOPERS - Gilles et Anne Marie MME GUERIN
Mr et MME BOURDON- MADAME MENAGER - Mireille MARSON
Michèle CHEVALIER - Mr OUVRY Françoise OUVRY -Mme FEROUELLE - Dany et Monique DESTOPPELEIRE
MR BEUNACHE MR RIVRAIN MME BEUNACHE MR JEAN
Malik et Jocelyne TAIBI Jacques et Michèle FORTIN
Puis la promenade commence
La chapelle ,
bâtie à la même époque que la grange, est en pierre de roussier. Inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, elle est caractéristique des petits oratoires normands avec son chevet plat et sa voûte en berceau. Le clocher, recouvert en bardeau et disposant
encore de sa cloche, est mentionné en 1768 dans les archives du prieuré. La chapelle a été restaurée en 2004.
A l’intérieur, vous pouvez discerner quelques traces de fresques et des motifs géométriques à droite du vitrail principal.
Faites le tour de la cour claustrale pour entrer dans la grange aux dîmes. Cet imposant bâtiment retient l’attention à divers titres.
Sa charpente en chêne, recouverte de tuiles plates, repose sur 2 séries de piliers posés sur des socles en pierre, dessinant une grande nef à 7 travées et 2 bas-côtés.
Ses dimensions (30 m de long, 14 m de large et 15 m de haut) attestent de l’importance de la dîme qui y était stockée.
Empruntez ensuite l’allée de tilleuls. Elle sépare en 2 parties les jardins créés à partir de 1985 :
-à gauche, le jardin des simples, le verger, la serre et la petite basse-cour,
-à droite, la roseraie, le jardin japonais, le jardin des iris, le jardin sauvage, le théâtre de verdure.
Le jardin des simples est composé de plantes médicinales et de roses anciennes.
Les végétaux sont entourés de planches formant des rectangles et disposés selon les plans de l’abbaye (jamais construite) de St-Gall.
Ce jardin est une évocation de la vie médiévale et monastique du prieuré.
Face au jardin des simples ou plantes médicinales, la roseraie et le jardin japonais. La roseraie abrite ses roses (variétés Delbard et David Austin dans un double écrin de charmille et d’ifs.
En forme de L, une partie de la roseraie est consacrée aux roses rouges, mises en valeur par des buissons de berbéris et 2 cotinus coggyria ‘Royal Purple’.
Elle recèle des bassins d’où l’eau coule en cascade pour traverser, En forme de L, une partie de la roseraie est consacrée auxen contre-bas, le jardin des iris et le jardin sauvage jusqu’aux limites de la propriété.
Le jardin des iris est planté d’iris germanica, d’iris japonais, d’hémérocalles et de buissons de caryoptéris et de pérowskias. La couleur dominante est le bleu réchauffé par un massif de roses ‘Ballerina’. A droite, 4 plaqueminiers font une transition avec le massif de graminées, de ligulaires, de brunneras et de macleayas cordata.
La pièce d’eau, autour de laquelle se déploie le jardin sauvage, est entourée de saules nains, d’hémérocalles et de pétasites aux grandes feuilles rondes.
Deux grands saules pleureurs apportent l’ombre que demandent ces plantes et un aulne impérial, dont les fines feuilles profondément lobées contrastent avec les feuilles vert-jaune d’un tulipier, complète la structure verticale du bord du bassin. Une coulée d’alchémilla mollis accompagne le ru qui descend jusqu’au fond des jardins. Elle est ponctuée d’iris sibirica, d’iris japonica, d’aruncus, d’euphorbia palustris, de graminées, de lysimachias punctata dans des tonalités de blanc, d’or, d’argent et de bleu.
Si votre curiosité vous pousse jusqu’à faire le tour du dernier bassin cerné d’astilbes et de filipendula rubra, vous longerez le mur de thuyas planté pour mettre en valeur la blancheur des bouleaux à canot, le jaune et le rouge des cornouillers pour aller vers la glycine de Chine qui recouvre la pergola ainsi qu’un rosier ‘Pierre de Ronsard’.
Pour revenir vers la sortie, il suffit de suivre l’allée de tilleuls en passant entre le théâtre de charmille et le verger.
A votre gauche, des plantes de sous-bois s’abritent sous les saules, les tilleuls et les érables japonais : hostas, euphorbes, sceaux de Salomon, géraniums vivaces, cœurs de Marie et des digitales qui se ressèment en toute liberté.
EN SUIVANT CE LIEN VOUS POUVEZ VOIR L'ALBUM COMPLET DE LA JOURNEE
Album complet de la visite photographe Stéphane Marson et Michèle FORTIN