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22 Janvier 2010
Une équipe de chercheurs de l’unité Inserm « Neuroépidémiologie » et de l’UPMC montre que
l’exposition aux pesticides double quasiment le risque de survenue de la maladie de Parkinson parmi les
agriculteurs.
Ce risque augmente avec le nombre d’années d’exposition et, chez les hommes, est principalement lié à l’usage d’insecticides, notamment de type organochloré.
Ces résultats, qui posent également la question du rôle d’une contamination résiduelle de la population générale par ces pesticides, sont publiés en ligne dans Annals of Neurology.
La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neuro-dégénérative la plus fréquente, après la maladie d’Alzheimer.
On admet que, dans la plupart des cas, elle trouve son origine dans une combinaison de facteurs de risque
génétiques et
environnementaux
.
Parmi les facteurs d’environnement suspectés, des études épidémiologiques ont montré une association entre la survenue de la maladie de Parkinson et une exposition professionnelle aux
pesticides.
Toutefois, aucune famille de pesticides n’a pu être spécifiquement mise en cause et le rôle du niveau d’exposition n’a pas été étudié (relation dose-effet).
L’exposition aux pesticides durant toute la vie professionnelle des participants a été reconstituée de manière très détaillée à l’occasion d’entretiens avec des médecins du travail de la MSA
permettant de recueillir un grand nombre d’informations telles que la surface des exploitations, le type de cultures et les pesticides utilisés, le nombre d’années et la fréquence annuelle
d’exposition, ou encore la méthode
d’épandage
Communiqué de presse de l’INSERM Lu
et affiché par Jacques FORTIN